The Game Changers
A Noste - Week 115









English Version
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I don’t believe there are people who don’t like to play.
There are only people who haven’t yet found the right game.
But the truth is, anything can become a game. And every game reveals something.
At Maysou, games don’t sleep in a box. They spring from the terrace, from a table still covered in glasses, from a corner of the garden. Always born from the moment, and from the people who create it.
The interludes
Sometimes it’s just two stolen minutes. Léane, for example, never misses a chance: a foosball point while the coffee drips, a ping-pong ball smashed between two meetings, a basket tossed on the way across the courtyard. Whatever the game, she’s already in.
These aren’t big tournaments, but these little interludes shift the house’s energy. In just two minutes, the mood changes, shoulders loosen, the whole place breathes differently.
Shared laughter
Some games make no sense at all. So silly you wonder why you’re even playing them.
Dancing with a spoon clamped between your teeth, praying the egg won’t drop. Tossing bags into a hole. Playing pétanque or beer pong.
Nothing intellectual. Nothing deep.
But neighbors who don’t share a language, old and new residents alike, everyone speaks the same one: the language of play.
In just a few minutes, strangers and neighbors laugh together like lifelong friends.
Shared ridiculousness becomes a shortcut to complicity.
The mirror of personalities
Then come the “real” board games (and no, still not Monopoly). Games with rules, a board, sometimes strategic, sometimes absurd.
In a round of Secret Hitler, the masks fall quickly. Pauline, with her acting skills, sows doubt at every turn. Emma, unable to lie, bursts out laughing each time she tries to hide her role. Sarah, the newcomer, shy at first, quickly learns to defend her position fiercely and stand her ground.
Games are mirrors: they reveal an actress, a strategist, a negotiator… Sometimes play reveals more, and faster, than any conversation.
Sobremesa
And when the evening slows, the table still cluttered with half-empty glasses, the game shifts register: it no longer just makes us laugh, it opens a space for intimacy.
A card game, a few questions, word challenges. At first we laugh, then confidences slip in: childhood memories, hidden dreams, whispered secrets.
It’s what some cultures call sobremesa: that suspended time after the meal. A bridge between dinner and the evening, between the noisy crowd and the smaller, more intimate circle.
Also a bridge between personalities: the talkative and the quiet, the longtime friend and the newcomer, finding another way to connect.
The magic of play
Laughter, strategy, vulnerability, improvisation: play is a container. A simple frame where each of us dares to show another side of ourselves.
At Maysou, a game night is never just entertainment. It’s a collective journey: we laugh, we discover, we confide.
But there’s also a “metagame”: the art of choosing the right game for the right moment. The one that brings lightness, or depth. Because inviting someone to play, in itself, is already a kind of play.
Maybe that’s the magic of games: reminding us there are a thousand ways to connect.
All it takes is creating the container, and playing. Together.
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Version Française
Je ne crois pas qu’il existe des gens qui n’aiment pas jouer.
Il existe seulement des gens qui n’ont pas encore trouvé le bon jeu.
Mais la vérité, c’est que tout peut devenir un jeu.
Et chaque jeu révèle quelque chose.
À Maysou, les jeux ne dorment pas dans une boîte.
Ils naissent de la terrasse, d’une table encore pleine, d’un coin de jardin.
Toujours du moment et des gens qui le créent.
Les interludes
Parfois, c’est juste deux minutes volées.
Léane, par exemple, saute toujours sur l’occasion : un point de babyfoot pendant que le café coule, une balle de ping-pong claquée entre deux mails, un panier de basket au détour de la cour.
Peu importe le jeu, elle est déjà partante.
Ce ne sont pas des grands tournois, mais ces petits interludes changent l’énergie de la maison. En deux minutes, l’ambiance change, les épaules se détendent, la maison respire autrement.
Rires partagés
Il y a des jeux qui n’ont aucun sens. Des jeux tellement bêtes que tu te demandes pourquoi tu es en train de les faire.
Danser, une cuillère coincée entre les dents, priant pour que l’œuf ne tombe pas, viser un trou avec des sacs, jouer à la pétanque ou au beer pong.
Rien d’intellectuel. Rien de profond.
Mais voisins qui ne parlent pas la meme langue, anciens et nouveaux residents, tout le monde parle le même langage : celui du jeu.
En quelques minutes, inconnus et voisins rient ensemble comme une bande d’amis de longue date.
Le ridicule, partagé, devient un raccourci vers la complicité.
Le miroir des personnalités
Puis viennent les “vrais” jeux de société (non, toujours pas le Monopoly). Des jeux avec des règles, un plateau, parfois stratégiques, parfois absurdes.
Lors d’une partie de Secret Hitler, les masques tombent vite.
Pauline, avec ses talents d’actrice, sème le doute à chaque phrase. Emma, incapable de mentir, éclate de rire dès qu’elle essaie de cacher son rôle.
Sarah, la nouvelle, réservée au départ, apprend vite à défendre farouchement sa position et à tenir tête aux autres.
Les jeux sont des miroirs : ils révèlent une comédienne, une stratège, une négociatrice… Le jeu révèle parfois plus vite que n’importe quelle discussion.
Sobremesa
Et quand la soirée ralentit, que la table est encore pleine de verres à moitié vides, le jeu change de registre : il ne fait plus seulement rire, il ouvre un espace d’intimité.
Un jeu de cartes, des questions, des défis de parole.
Au début on rigole, puis les confidences s’invitent : souvenirs d’enfance, rêves cachés, secrets chuchotés.
C’est ce que certaines cultures appellent la sobremesa : ce temps suspendu après le repas.
Pont entre le dîner et la soirée, entre le collectif bruyant et le groupe plus intime.
Pont aussi entre les personnalités : le bavard et le discret, l’ancien et le nouveau venu qui trouvent une manière de se connecter autrement.
La magie du jeu
Rire, stratégie, vulnérabilité, improvisation : le jeu est un contenant.
Un cadre simple où chacun ose montrer une autre facette de lui-même.
À Maysou, une soirée de jeux n’est jamais juste un divertissement.
C’est un voyage collectif :
on rit,
on se découvre,
on se confie.
Mais il existe aussi un “métajeu” : celui de choisir le jeu qui ouvrira le bon espace, au bon moment.
Celui qui apporte de la légèreté, ou au contraire de la profondeur.
Parce qu’inviter à jouer, au fond, c’est déjà une forme de jeu.
Peut-être que la magie des jeux, c’est ça : nous rappeler qu’il existe mille façons de se connecter.
Il suffit d’inventer le contenant, et de jouer. Ensemble.
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Versión en Español
No creo que existan personas a las que no les guste jugar.
Solo existen personas que todavía no han encontrado el juego adecuado.
Pero la verdad es que todo puede convertirse en un juego. Y cada juego revela algo.
En Maysou, los juegos no duermen en una caja. Nacen de la terraza, de una mesa aún llena, de un rincón del jardín. Siempre del momento y de la gente que lo crea.
Los interludios
A veces son solo dos minutos robados. Léane, por ejemplo, nunca deja pasar la ocasión: un punto de futbolín mientras el café cae, una bola de ping-pong golpeada entre dos correos, una canasta lanzada al cruzar el patio. Sea cual sea el juego, ella ya está dentro.
No son grandes torneos, pero esos pequeños interludios cambian la energía de la casa. En dos minutos, el ambiente cambia, los hombros se relajan, la casa respira de otra manera.
Risas compartidas
Hay juegos que no tienen ningún sentido. Tan tontos que te preguntas por qué los estás jugando.
Bailar con una cuchara apretada entre los dientes, rezando para que el huevo no caiga. Lanzar sacos a un agujero. Jugar a la petanca o al beer pong.
Nada intelectual. Nada profundo.
Pero vecinos que no hablan el mismo idioma, residentes antiguos y recién llegados, todos hablan la misma lengua: la del juego.
En pocos minutos, desconocidos y vecinos ríen juntos como si fueran amigos de toda la vida.
El ridículo, compartido, se convierte en un atajo hacia la complicidad.
El espejo de las personalidades
Luego llegan los “verdaderos” juegos de mesa (y no, todavía no hablo del Monopoly). Juegos con reglas, un tablero, a veces estratégicos, a veces absurdos.
En una partida de Secret Hitler, las máscaras caen rápido. Pauline, con sus dotes de actriz, siembra la duda en cada frase. Emma, incapaz de mentir, estalla en carcajadas cada vez que intenta ocultar su papel. Sarah, la nueva, reservada al principio, aprende rápido a defender con fiereza su posición y a plantarse ante los demás.
Los juegos son espejos: revelan a una actriz, a una estratega, a una negociadora… pero también fragilidades, risas nerviosas, sorpresas. A veces el juego revela más, y más rápido, que cualquier conversación.
Sobremesa
Y cuando la noche se ralentiza, la mesa todavía llena de vasos a medio vaciar, el juego cambia de registro: ya no solo hace reír, abre un espacio de intimidad.
Un juego de cartas, unas preguntas, retos de palabra. Al principio se ríe, luego llegan las confidencias: recuerdos de infancia, sueños escondidos, secretos susurrados.
Es lo que algunas culturas llaman la sobremesa: ese tiempo suspendido después de la comida. Puente entre la cena y la velada, entre el bullicio colectivo y el grupo más íntimo.
También puente entre personalidades: el hablador y el discreto, el veterano y el recién llegado, que encuentran otra manera de conectar.
La magia del juego
Risa, estrategia, vulnerabilidad, improvisación: el juego es un contenedor. Un marco sencillo donde cada uno se atreve a mostrar otra faceta de sí mismo.
En Maysou, una noche de juegos nunca es solo entretenimiento. Es un viaje colectivo: reímos, nos descubrimos, nos confiamos.
Pero también existe un “metajuego”: el de elegir el juego que abrirá el espacio adecuado, en el momento adecuado. El que aporta ligereza o, al contrario, profundidad. Porque invitar a jugar, en el fondo, ya es una forma de juego.
Quizá esa sea la magia de los juegos: recordarnos que existen mil maneras de conectar.
Solo hace falta inventar el contenedor, y jugar. Juntos.
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Would love to hear more about "the game that had the greatest community impact so far" one of these days :) and a little insight on how to implement it in other groups