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Still on my experience of writing a book on semi-nomadism in a month with 12 other strangers (Part 1 & Twitter thread to know more).
Building a Shared Culture
What I’m discovering through this experience is that before embarking on a project, it’s essential to lay solid foundations. Surprisingly, we spent an entire week without writing a single word for the book we were planning. At first glance, this may seem counterintuitive, especially when time is limited, but to collaborate effectively, we first needed to establish trust.
And that’s the first lesson: before any work began, we took the time to get to know each other. No words were written down, but we invested in creating a genuine connection. This trust didn’t come from simply imposing rules; it emerged from open discussions about potentially sensitive topics—boundaries around photos, comfort levels with nudity or alcohol, drugs and politics. These conversations ensured mutual respect and helped us avoid misunderstandings down the road.
One exercise I enjoyed was the introduction of the "Huggability Scale". We literally stood on a line to show our comfort with physical contact. At Maysou, for example, this tool would have been valuable when we lived with two Colombians who missed physical contact, while an American in our group preferred to keep her distance. This simple tool help navigate personal and cultural differences while making the space more welcoming for everyone.
Another inspiring initiative that I’d like to bring back home with me is the "culture puzzle". Each member of the group proposed a ritual to integrate into our collective daily life. For example, the morning check-in, which is a tradition in our house, found its place here. Others suggested dancing while doing the dishes or organizing yoga sessions. These small rituals allow everyone to influence the group dynamic in an organic and inclusive way.
But that’s not all. To keep with the theme of cardifying shared rituals, Michal introduced "gratitude cards." These cards pass from hand to hand, given spontaneously to someone as a way to say thank you or show appreciation. The person who receives the card keeps it until they feel moved to pass it on to someone else. A simple act that makes us all more aware of the gift we have in sharing this experience, appreciating what others bring to it, and expressing that gratitude in a tangible way.
Open Space and Sharing Needs
Every day, we start the day by setting aside time to express our personal needs. This can be an act of vulnerability, as it requires openly stating what you need, whether it’s emotional support, practical help, or nail clippers.
Following that, we transition to proposing activities for the day, inspired by the principles of "Open Space Technology." This allows us to adapt to the group’s energy and interests, rather than sticking to a rigid weekly schedule. Soon, our days are packed with activities: squash, qi gong, contact dance, workshops, pub nights, pizza, and movie sessions.
The magic happens when an activity aligns perfectly with someone’s earlier expressed need. For instance, a "hot seat" brainstorming session might help someone work through a personal issue, or a person looking for a massage might find someone who loves giving them.
Yes, the activity pace can get intense, but that’s actually a great sign. It shows how much energy and creativity everyone is bringing to this shared adventure.
The Power of In-Person Connections
And beyond these shared rituals, something even deeper is happening here: the simple fact of being physically present together.
In a world that’s becoming increasingly digital, this experience reminds me of the importance of face-to-face encounters. Nothing replaces being in the same space, feeling the energy of others, and creating real connections.
It’s in these interactions that unexpected opportunities arise. We discover each other from different angles, enrich one another, and create together. Whether in the sauna or during a walk, these exchanges lead to projects, ideas, and friendships that probably wouldn’t have emerged otherwise. It’s here that authentic collaborations are born, ones that don’t end after these few weeks; they’re made to last and nourish our projects well beyond this retreat.
What’s Next?
I won’t reveal all the secrets of our creative process, but I can share that the book is slowly coming to life. Now that we’re all in sync, the magic of collaboration is unfolding... but that’s a story for another time! In the meantime, why not adopt some of these rituals yourself? You could start by handing out gratitude cards. Who knows, maybe we’ll spark a new movement.
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Version Française
Toujours sur mon expérience d'écriture d'un livre sur le semi-nomadisme en un mois avec 12 inconnus (Partie 1 et fil Twitter pour en savoir plus).
Créer une culture commune
Ce que je découvre à travers cette expérience, c’est qu’avant de se lancer dans un projet, il est essentiel de poser des bases solides. Curieusement, nous avons passé une semaine entière sans écrire un seul mot de ce livre. À première vue, cela semble contre-intuitif, surtout quand le temps est compté ! Mais pour collaborer de manière authentique et efficace, il est essentiel de créer un climat de confiance.
Cette confiance ne se construit pas avec quelques règles imposées à la va-vite. Elle s’établit en abordant des sujets qui peuvent être sensibles, parfois inconfortables. Nous avons pris le temps de discuter de la gestion des photos – qui accepte d’être photographié et où ces images peuvent être partagées – ainsi que de nos limites personnelles, que ce soit concernant la nudité, l'alcool, les drogues ou la politique. Ce genre d'échanges aide à instaurer le respect mutuel et à éviter des malentendus plus tard.
Un exercice qui m’a plu a été l’introduction de l’« échelle de câlinabilité ». Chacun se place physiquement sur une ligne selon son niveau de confort avec les câlins et le contact physique. Ce simple exercice me rappelle combien il est important de prendre en compte les différences personnelles et culturelles. À Maysou, par exemple, cet outil aurait été précieux à l’époque où nous vivions avec deux Colombiennes en manque de contact, alors qu’une Américaine de notre groupe préférait garder ses distances. Cet outil simple nous aurait fait gagner du temps pour naviguer nos différences personnelles et culturelles, tout en rendant l’espace plus accueillant pour tous.
Une autre initiative inspirante, que je pense ramener avec moi, est celle du « puzzle culturel ». Chaque membre du groupe a proposé un rituel à intégrer dans notre quotidien collectif. Par exemple, le check-in matinal, qui est une tradition chez nous, a trouvé sa place ici. D’autres ont proposé de danser pendant qu’on fait la vaisselle ou d’organiser des séances de yoga. Ces petits rituels permettent à chacun d’influencer la dynamique de groupe de manière organique et inclusive.
Mais ce n'est pas tout. Pour rester dans le thème de la ritualisation par les cartes, Michal a introduit les « cartes de gratitude ». Ces cartes circulent de main en main, offertes spontanément à quelqu'un pour exprimer un remerciement ou une appréciation. La personne qui reçoit la carte la garde jusqu'à ce qu'elle ressente l'envie de la transmettre à quelqu'un d'autre. Un geste simple qui nous rend tous plus conscient de la chance que nous avons de partager cette expérience. Apprécier ce que chacun apporte, tout en exprimant cette gratitude de manière tangible.
Open Space et partage de besoins
Chaque matin, nous commençons en prenant le temps de partager nos besoins personnels. C’est un moment parfois vulnérable, où exprimer ouvertement ce dont on a besoin, que ce soit un soutien émotionnel, une aide pratique, ou un coupe-ongles.
A la suite, chacun propose des activités pour la journée. Inspirée de la « Open Space Technology », cette approche permet de nous adapter à l’énergie et aux envies du groupe, plutôt que de figer les choses dans un emploi du temps hebdomadaire pas toujours respecté. Très rapidement, nos journées sont remplies d'activités diverses : squash, qi gong, danse-contact, ateliers, soirées au pub, ou pizzas et dessins animés.
Et ce qui est fascinant, c’est de voir comment parfois une activité proposée répond directement à un besoin exprimé plus tôt. Une session de brainstorming, type “hot seat”, aide par exemple quelqu’un à surmonter un blocage personnel, ou bien une personne en quête d’un massage trouve une autre personne qui aime en donner. Oui, le rythme des activités peut devenir intense, mais c’est un bon signe : cela montre la richesse des idées et toute l’énergie que chacun met dans cette aventure collective.
La force des connexions en personne
Et au delà de ces rituels partagés, il y a quelque chose d'encore plus profond qui se joue ici : le simple fait d’être physiquement présents ensemble.
Dans un monde où tout devient de plus en plus numérique, cette expérience me rappelle l’importance des rencontres en personne. Rien ne remplace le fait de se retrouver dans un même espace, de ressentir l’énergie des autres et de créer des connexions réelles.
C’est dans ces interactions que naissent des opportunités inattendues. On se découvre sous un autre angle, on s’enrichit mutuellement, et on crée ensemble. Que ce soit dans le sauna, ou lors d’une ballade, ces échanges mènent à des projets, des idées, et des amitiés qui n’auraient probablement jamais vu le jour autrement. C’est là que naissent des collaborations authentiques qui ne se limitent pas à cette période de quelques semaines ; elles sont faites pour durer et nourrir nos projets bien au-delà de cette retraite.
Et la suite ?
Je ne dévoilerai pas tous les secrets du magicien des cartes et de notre processus créatif, mais le livre commence doucement à prendre forme. Maintenant que tout le monde est aligné, la magie de la collaboration opère… Mais ça, ce sera pour une prochaine fois ! En attendant, pourquoi ne pas s’inspirer de ces rituels et semer des cartes de gratitude ? Qui sait, on pourrait lancer un mouvement.
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Versión en Español
Siempre sobre mi experiencia escribiendo un libro sobre el seminómadismo en un mes con 12 desconocidos (Parte 1 y hilo de Twitter para más información).
Crear una cultura común
Lo que descubro a través de esta experiencia es que, antes de lanzarse en un proyecto, es esencial establecer bases sólidas. Curiosamente, pasamos una semana entera sin escribir una sola palabra del libro. A primera vista, esto parece contradictorio, ¡especialmente cuando el tiempo es limitado! Pero para colaborar de manera auténtica y eficaz, es esencial crear un clima de confianza.
Esta confianza no se construye con unas cuantas reglas impuestas a la ligera. Se establece abordando temas que pueden ser sensibles, a veces incómodos. Nos tomamos el tiempo para hablar sobre la gestión de fotos —quién acepta ser fotografiado y dónde se pueden compartir esas imágenes— así como sobre nuestros límites personales, ya sea en cuanto a la desnudez, el alcohol, las drogas o la política. Este tipo de conversaciones ayuda a instaurar el respeto mutuo y a evitar malentendidos más adelante.
Un ejercicio que me gustó fue la introducción de la "Escala de Abrazabilidad". Cada persona se colocaba físicamente en una línea según su nivel de comodidad con los abrazos y el contacto físico. Este ejercicio sencillo me recuerda la importancia de tener en cuenta las diferencias personales y culturales. En Maysou, por ejemplo, esta herramienta habría sido valiosa cuando vivíamos con dos colombianas que extrañaban el contacto físico, mientras que una estadounidense del grupo prefería mantener la distancia. Esta herramienta simple nos habría ahorrado tiempo para manejar nuestras diferencias personales y culturales, al mismo tiempo que habría hecho el espacio más acogedor para todos.
Otra iniciativa inspiradora que me gustaría llevar conmigo es el "puzzle cultural". Cada miembro del grupo propuso un ritual para integrar en nuestra vida cotidiana colectiva. Por ejemplo, el check-in matutino, que es una tradición en nuestra casa, encontró su lugar aquí. Otros propusieron bailar mientras lavamos los platos o organizar sesiones de yoga. Estos pequeños rituales permiten que cada uno influya en la dinámica del grupo de manera orgánica e inclusiva.
Pero eso no es todo. Siguiendo con el tema de los rituales con tarjetas, Michal introdujo las "tarjetas de gratitud". Estas tarjetas circulan de mano en mano, ofrecidas espontáneamente a alguien para expresar agradecimiento o aprecio. La persona que recibe la tarjeta la guarda hasta que siente el deseo de transmitirla a alguien más. Un gesto simple que nos hace a todos más conscientes de la suerte que tenemos de compartir esta experiencia. Apreciar lo que cada uno aporta, mientras expresamos esta gratitud de una manera tangible.
Espacio abierto y compartir necesidades
Cada mañana, comenzamos tomándonos el tiempo para compartir nuestras necesidades personales. Es un momento a veces vulnerable, donde se expresa abiertamente lo que se necesita, ya sea apoyo emocional, ayuda práctica, o un cortauñas.
A continuación, cada uno propone actividades para el día. Inspirado en la "Tecnología de Espacio Abierto", este enfoque nos permite adaptarnos a la energía y los deseos del grupo, en lugar de fijar las cosas en un horario semanal que no siempre se respeta. Muy rápidamente, nuestros días se llenan de actividades diversas: squash, qi gong, danza-contacto, talleres, noches de pub, o pizzas y dibujos animados.
Y lo que es fascinante es ver cómo a veces una actividad propuesta responde directamente a una necesidad expresada anteriormente. Una sesión de brainstorming, tipo "hot seat", ayuda, por ejemplo, a alguien a superar un bloqueo personal, o bien una persona que busca un masaje encuentra a alguien que disfruta dándolos. Sí, el ritmo de las actividades puede volverse intenso, pero eso es una buena señal: muestra la riqueza de las ideas y toda la energía que cada uno pone en esta aventura colectiva.
La fuerza de las conexiones en persona
Y más allá de estos rituales compartidos, hay algo aún más profundo que sucede aquí: el simple hecho de estar físicamente presentes juntos.
En un mundo donde todo se vuelve cada vez más digital, esta experiencia me recuerda la importancia de los encuentros en persona. Nada reemplaza el hecho de encontrarse en un mismo espacio, sentir la energía de los demás y crear conexiones reales.
Es en estas interacciones donde nacen oportunidades inesperadas. Nos descubrimos bajo otro ángulo, nos enriquecemos mutuamente, y creamos juntos. Ya sea en la sauna o durante una caminata, estos intercambios conducen a proyectos, ideas y amistades que probablemente no habrían surgido de otra manera. Es ahí donde nacen colaboraciones auténticas que no se limitan a este período de algunas semanas; están hechas para durar y alimentar nuestros proyectos mucho más allá de este retiro.
¿Y después?
No revelaré todos los secretos del mago de las cartas y de nuestro proceso creativo, pero el libro comienza lentamente a tomar forma. Ahora que todos estamos alineados, la magia de la colaboración está funcionando… Pero eso será para otra ocasión. Mientras tanto, ¿por qué no inspirarse en estos rituales y sembrar tarjetas de gratitud? Quién sabe, ¡podríamos iniciar un movimiento!
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